La Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a autorisé ce mardi 6 avril, pour la première fois test d’anticorps de coronavirus qui peut être fait en prélevant des échantillons de sang à la maison puis en les envoyant au laboratoire.
Comme indiqué par la FDA dans un communiqué, le test approuvé provient du laboratoire Symbiotica, qui sera en charge de l’analyse des échantillons.
L’organisme public américain considère que ce test pourrait jouer un rôle important, notamment auprès des professionnels de santé pour identifier qui a développé un réponse immunitaire provenant d’expositions ou d’infections récentes au COVID-19.
La FDA s’assure également qu’elle continuera à autoriser les tests pour faciliter l’accès et les options de ces tests à l’ensemble de la société.
Le test est autorisé pour une utilisation sur ordonnance médicale et peut être utilisé par des personnes de plus de 18 ans, tant pour elles-mêmes que pour les enfants à partir de 5 ans.
Il ne sert, en aucun cas, à exclure une infection à coronavirus, puisque comme le rappelle la FDA, à ce stade, on ne sait pas combien de temps les anticorps persistent après l’infection et si leur présence confère une immunité.
Avec ces tests, rappelle l’organisme, il peut aider à identifier les personnes qui pourraient être infectées par le SRAS-CoV-2 ou qui se seraient rétablies de l’infection, mais ne peuvent, insiste-t-il, détecter la présence du virus à ce moment là.
D’autre part, le pandémie, qui aux États-Unis a déjà causé plus d’un demi-million de décès, a laissé entre 37300 et 43000 enfants jusqu’en février sans au moins un de leurs deux parents, selon les estimations d’un chercheur de l’Université de Ruisseau Stony, publié dans la revue JMA de pediatría.
L’étude, dirigée par Rachel Kidman, prévient que « les enfants qui perdent l’un de leurs parents courent un risque élevé de souffrir de chagrin traumatique, de dépression, de mauvais résultats scolaires, de mort involontaire et de suicide », conséquences « qui peuvent persister jusqu’à l’âge adulte ».
Les responsables du rapport comparent cette situation avec la Attaques terroristes contre les tours jumelles en 2001, un incident qui a laissé 3 000 enfants sans l’un de leurs deux tuteurs.
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