Un groupe multipartite de plus de 60 députés et pairs a demandé au gouvernement de reconsidérer de toute urgence les projets de réduction de l’aide britannique à l’étranger pour des projets d’eau vitaux aux pays les plus pauvres.
Dans une lettre adressée à la ministre des Affaires étrangères, Wendy Morton, ils ont déclaré qu’une telle décision était « particulièrement décevante » au milieu d’une pandémie où le lavage des mains est une première ligne de défense contre le coronavirus.
Les 29 députés et 37 pairs ont écrit que la Grande-Bretagne est fière de «défendre les plus vulnérables et d’intervenir pour aider ceux qui en ont besoin».
Leur lettre, envoyée mercredi et vue par Sky News, disait: «Si nous décimons notre soutien aux éléments essentiels de la vie, nous abdiquons notre responsabilité et ne faisons ni l’un ni l’autre.
« Le peuple britannique soutient aide à l’eau et à l’assainissement parce qu’il sauve des vies et arrête la propagation des maladies. Nous vous demandons instamment de reconsidérer ces propositions qui auront un impact sur ceux qui en ont le moins. «
Le plaidoyer est intervenu après qu’il est apparu la semaine dernière que le ministère des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement prévoyait de couper le financement direct aux pays sur des projets d’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène (WASH) de 80% à environ 35 millions de livres sterling.
Le financement global lié à WASH – y compris pour les programmes multilatéraux – devrait baisser de 64% dans le cadre de coupes énormes de plus de 4 milliards de livres sterling dans le budget d’aide à l’étranger du Royaume-Uni.
Boris Johnson a choisi de réduire l’objectif de dépenses pour l’aide à 0,5% du revenu national au lieu de 0,7%, en violation d’une promesse manifeste et en dépit de son inscription dans la loi.
Le Premier ministre a qualifié cette décision de «temporaire» en raison du coup dur économique de la pandémie. Mais cela a déclenché la fureur des agences humanitaires et des parlementaires, d’autant plus que l’impact des coupes commence à se faire sentir.
Ils comprennent des réductions importantes du financement des programmes destinés à aider les enfants les plus vulnérables et les plus affamés du monde, la capacité de des millions de femmes et de filles d’avoir accès au contrôle des naissances et à une réduction du soutien aux familles prises dans les conflits au Yémen et en Syrie.
Parmi les signataires de la lettre à Mme Morton se trouvaient Lord Lansley, une ancienne secrétaire conservatrice à la santé, Sarah Champion, présidente du travail du Comité du développement international et Neil Parish, président conservateur du Comité de l’environnement, de l’alimentation et des affaires rurales.