Au milieu d’un rebond des cas de COVID-19, mais avec une mortalité très faible, le Royaume-Uni retrouve une certaine liberté. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a nommé ce 19 juillet « Journée de la liberté » à l’occasion de la levée de la plupart des restrictions sanitaires.
A partir de ce lundi, dans le Royaume-Uni L’utilisation de masques à l’intérieur n’est plus obligatoire, il n’y a pas de capacité ou d’heures réduites ou de limitations sur les rassemblements sociaux et la vie nocturne, ainsi que d’autres secteurs qui étaient encore suspendus, ils peuvent revenir à la normale, après près d’un an et demi de pandémie .
La réouverture se produit au milieu d’une épidémie d’infections, mais avec la 68% de la population adulte complètement vaccinée. Le Premier ministre est convaincu que les vaccins réduiront les symptômes graves, les hospitalisations et les décès, malgré des infections élevées.
Et en effet, malgré le fait que le nombre de positifs quotidiens ait augmenté, le nombre de morts a considérablement diminué. Dimanche 18 juillet, 47 848 nouveaux cas et 28 décès ont été enregistrés, un chiffre bien inférieur aux 1 800 que les autorités britanniques ont signalés en janvier.
Des jeunes dansent lors d’une soirée intitulée « 00:01 » au club Oval Space de Londres. Photo : AFP
Du plaisir après la fin des restrictions anti-COVID-19
Aux premières heures de « Journée de la liberté», Des milliers de jeunes ont afflué dans les boîtes de nuit de Londres, ravis de profiter de la fête sans restrictions. « Je n’ai pas été autorisée à danser depuis une éternité », a déclaré Georgia Pike, 31 ans, à l’Oval Space de Hackney, dans l’est de Londres. « Je veux danser, je veux écouter de la musique live, je veux l’énergie d’être dans un concert », a ajouté la jeune femme.
La société britannique semble divisée sur les restrictions concernant COVID-19 : certains veulent que les règles strictes continuent parce qu’ils craignent que le virus continue de tuer des gens et de faire effondrer les hôpitaux, mais d’autres sont fatigués des impositions dures.
Pour sa part, Boris Johnson il a simplement demandé la « prudence » et ignoré les recommandations d’un groupe de scientifiques internationaux qui ont mis en garde contre le « risque de saper les efforts de contrôle de la pandémie non seulement au Royaume-Uni, mais dans d’autres pays ».
Les masques peuvent être recommandés dans les commerces, mais ils ne sont obligatoires que dans les transports en commun. Photo : AFP
Les salles de spectacle et les stades ont rouvert à pleine capacité, les discothèques reprennent du service, la distanciation sociale et le port du masque ne sont plus obligatoires, bien qu’ils soient recommandés dans les transports et les commerces et obligatoires dans les transports londoniens.
Le Premier ministre britannique a défendu dans une vidéo diffusée via son compte Twitter le retrait des mesures, initialement prévu pour le 21 juin. « Il ne fait aucun doute que le programme La vaccination de masse a considérablement affaibli la relation entre infection et hospitalisation, ainsi qu’entre l’infection et la maladie grave, et c’est quelque chose de crucial », a-t-il conclu.
Boris-Johnson est convaincu que les vaccins réduiront les symptômes graves, les hospitalisations et les décès, malgré des infections élevées. Photo : capture / Twitter
Avec des informations de l’AFP et de Reuters