En août 2018, une famille a emménagé dans une maison à Ubatuba, une municipalité côtière située dans l’État de Sao Paulo (Brésil). Bien que peu de temps avant de finaliser la location, ils aient découvert que le propriétaire avait disparu, ils n’ont pas exclu l’idée car la maison était spacieuse et avait un prix abordable. En janvier père et fils ils ont trouvé un sac en tissu enterré dans le jardin, qui contenait les restes de Carmen Morales, la propriétaire de la propriété.
En plein jardinage, ils ont trouvé les ossements de la victime ainsi qu’une couverture. Ils ont immédiatement appelé la police.
Une prothèse vertébrale en métal trouvée à côté des restes a suggéré que, en effet, il s’agissait du corps de Morales. Plus tard, une analyse des dents a confirmé son identité.
Les locataires précisent que des briques et des lys ont été trouvés au-dessus de la zone où la découverte a eu lieu, ce qui signifierait un tenter de rendre difficile la localisation de la femme, selon la BBC.
En raison des récentes découvertes, le ministère public a demandé que l’affaire soit rouverte en tant qu’homicide.
L’expertise sur les ossements retrouvés ne révèle pas qu’elle a été tuée par balle ou à coups de couteau. Cependant, on soupçonne qu’il s’agirait d’un constriction.
« Ils espéraient identifier qu’il a été victime d’un étranglement, car il y a généralement une fracture au cou. Mais la médecine légale n’a pas pu arriver à cette conclusion, en raison de la squelettisation (stade avancé de décomposition des restes) », explique Bruno de Azevedo Aragão, chef de la police.
Après les analyses pertinentes, les ossements ont été remis aux proches du défunt, qui ont décidé de les incinérer.
A propos de la disparition
Carmen Morales était une professeure d’anglais de 62 ans disparu depuis 2013, selon le portail brésilien G1. La police a ajouté que la voiture de la victime avait été retrouvée à plusieurs kilomètres de son domicile.
À l’époque, les autorités avaient ouvert une enquête pour déterminer ce qui s’était passé et trouver les responsables du crime ; Cependant, faute de preuves, l’affaire a été classée en 2020.
C’est le frère de Carmen qui s’est chargé de sa maison et il l’a louée il y a quelques années à une famille avec deux enfants.
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