La presse étrangère suit de près les événements politiques dans le pays, et surtout hier, on attendait beaucoup de la prestation de serment et du discours du président désormais constitutionnel du Pérou, Pedro Castillo Terrones, qui s’est présenté pour le parti de gauche Pérou Libre.
À partir de leurs pages Web et de leurs réseaux sociaux, plusieurs médias ont rapporté au cours de la journée les moments vécus à Lima depuis que le bicentenaire de l’indépendance du Pérou du colonialisme est également célébré.
« Le discours (le président Castillo) a essayé de le diriger, en particulier, vers les personnes qui ont voté pour lui, qui s’attendent à des changements dans différents domaines de la tâche nationale, mais je pense aussi qu’il a été assez prudent pour ne pas exacerber les esprits contre lui ou quoi que ce soit de cela, même ce qu’il a soulevé au sujet de la réforme constitutionnelle, qui peut être très importante, il a dit qu’il allait le faire au sujet des mécanismes juridiques existants. En ce sens, cela semblait être un message assez serein et modéré », a commenté Francisco Jara, rédacteur en chef de AFP au Pérou et en Bolivie, qui est actuellement à Lima.
Concernant la présence de plusieurs dirigeants, notamment de la région, Jara a déclaré que « c’est un bon signe, dans un contexte de pandémie, que la situation s’améliore dans cette partie du monde. Si cette passation de commandement avait eu lieu l’année dernière, sûrement, personne n’aurait pu venir. Que les présidents soient venus, qu’ils aimeraient être ici, c’est un message de soutien au Pérou ».
Quant à la présence du roi Felipe VI, Jara a déclaré qu’il s’agissait de quelque chose de symbolique, surtout lorsque sont commémorés les 200 ans de l’indépendance du Pérou de la couronne espagnole.
« C’est un signal diplomatique puissant de la préoccupation et de l’intérêt que l’Espagne porte au Pérou et au reste de l’Amérique latine », a expliqué Francisco Jara.
Michael Reid, rédacteur en chef et chroniqueur principal sur les affaires de l’Amérique latine et de l’Espagne, de The Economist, sur son compte Twitter, entre autres commentaires, a déclaré que : « Le retard dans la désignation d’un cabinet C’est sans précédent et souligne les indécisions et les combats de Castillo avec Vladimir Cerrón (président de Pérou Libre) et le discours, qui était « modéré et vague ».
Rapports de la presse étrangère
Le journal La Tercera de Chile souligne la changement constitutionnel auquel faisait référence Pedro Castillo.
The Guardian fait allusion à l’affiliation gauchiste du président et à sa profession d’enseignant rural.
Les données
Symboles. La BBC a montré trois détails à Castillo : porter un chapeau de paille Chotano, un costume de type liqui liqui (ils utilisent au Venezuela), ne pas marcher sur le tapis rouge et le type de serment qu’il a prêté.
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