La mine de charbon de La Carbonera, située dans la commune de Tópoga, dans le département de Boyacá (Colombie), a été le théâtre d’une forte explosion qui a fait 12 morts et un blessé. Le fait a été confirmé après avoir terminé les travaux de sauvetage, selon Infobae.
Il y avait 13 mineurs qui se trouvaient à l’intérieur du gouffre lorsque le malheur s’est produit. Daniel Rodríguez était le seul survivant, qui se trouvait à l’entrée de la mine, tandis que ses compagnons étaient piégés sous terre. Les corps ont été récupérés lors de l’opération de recherche et de sauvetage qui a duré jusqu’à mardi soir dernier.
Le président Iván Duque a regretté l’incident via son compte Twitter officiel. « C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris la nouvelle du décès de 12 travailleurs, après l’explosion dans une mine de charbon de la municipalité de Tópaga, Boyacá. Nous exprimons toute notre solidarité aux familles des victimes de cette malheureuse tragédie, nous les accompagnons dans la prière », a déclaré le président.
Pour sa part, La vice-présidente Marta Lucía Ramírez a exprimé sa solidarité avec les familles du défunt et condamné le travail minier informel. « C’est une nuit triste pour le pays. La mort de 12 mineurs nous fait tous mal ! J’exprime ma solidarité et mes condoléances à leurs familles et amis. Avaient-ils un contrat de travail ? Seule l’exploitation minière formelle réduit ces risques. Paix dans leurs tombes », lit-on dans le communiqué diffusé via son compte Twitter.
Face à cela, l’Agence nationale des mines et le bureau du maire local ont indiqué que la mine disposait de toutes les licences et permis nécessaires à son exploitation.
Selon Noticias Caracol, l’explosion était due à un accumulation de méthane et de poussière de charbon, qui a généré le malheur le matin du 24 août.
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