Le président chilien, Sebastián Piñera, a renforcé sa position sur l’accusation de l’Argentine selon laquelle le Chili s’approprie une partie de son plateau continental et a assuré que le pays exerce ses « droits légitimes ».
« Je veux juste dire à tous mes compatriotes que nous exerçons nos droits légitimes et que c’est une obligation que tous les présidents ont », il prétendait Pinera.
Sur les 25 000 kilomètres carrés de surface continentale déclarés, il a reconnu Pinera, il y a un chevauchement de 5 000 kilomètres avec le territoire argentin dans la mer de Drake, le tronçon qui sépare l’Amérique du Sud de l’Antarctique.
« Ce chevauchement doit être négocié par le dialogue et les accords », Express.
Dans les années 2009 et 2016, Argentine soumis à la Commission des Nations Unies sur la frontière du plateau continental une demande d’extension de la surface en croissant au sud-est du point F (établi comme dernière délimitation des espaces entre le Chili et l’Argentine), mais le Chili a indiqué que cette allégation était « inapplicable » et a réservé ses droits.
La nouvelle polémique bilatérale trouve son origine dans une mesure du gouvernement chilien concernant ses espaces maritimes adoptée le 23 août, une mise à jour de la carte marine n°8 qui en délimite les limites.
L’exécutif argentin a accusé le Chili d’une « vocation expansive » et a indiqué que cette mesure représente « une avancée inhabituelle » qui vise à projeter le plateau continental à l’est du méridien 67º 16 ′ 0.
Le chancelier argentin, Felipe Solá, a affirmé que cette projection coïncide avec le traité de paix et d’amitié célébré entre les deux pays en 1984.
« Nous exerçons nos droits légitimes, en tant que politique d’État dont nous avons discuté avec tous les anciens présidents et dans le plein respect du droit international », conclu Pinera.
Chili et Argentine ils étaient proches d’un conflit guerrier à la fin des années 1970 en raison d’une polémique sur la souveraineté de trois îles dans le canal de Beagle, à la pointe sud du continent.
La médiation urgente de feu le pape Jean-Paul II a empêché la confrontation entre les deux pays.
Avec les informations de l’EFE et de l’AFP
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