Les proches des détenus du éclosion sociale de 2019, ils ont manifesté ce jeudi 9 septembre au pont Pío Nono, situé dans la ville de Santiago du Chili, pour exiger que le Sénat accélère le projet de pardon.
Deux des manifestants se sont tenus sur la balustrade du pont vers la rivière Mapocho et ont menacé de sauter dans le cours d’eau au cas où le vote sur le projet de grâce ne serait pas débattu la semaine prochaine au Parlement, a rapporté le portail Bío Bío Chili.
Avant la mobilisation, des agents du Contrôle de l’ordre public et du GOPE (Groupe d’Opérations Spéciales de Police) des Carabiniers sont arrivés sur les lieux et ont évacué les participants à la manifestation qui menaçaient de se jeter. Plus tard, la circulation des véhicules a été rétablie.
En dialogue avec l’environnement local, Jaime Fuentes, l’un des porte-parole de la manifestation, a indiqué : « On ne peut pas croire qu’il y ait un processus constituant avec les prisonniers politiques de la révolte, les familles sont épuisées ».
Par ailleurs, il a précisé que les 50 personnes qui ont manifesté font partie de l’Assemblée nationale des proches des prisonniers politiques.
Fuentes a assuré qu’il y avait trois détenus : les deux personnes qui ont menacé de se jeter – les parents d’un prisonnier – et une manifestante qui a été rouée de coups par les forces de l’ordre, pour lesquelles elle a porté plainte.
Enfin, il s’en est pris au président du Sénat, Ximena Rincón, et son parti, la Démocratie chrétienne, pour la lenteur dans le traitement de la proposition visant à gracier les personnes accusées de crimes commis au cours de la éclosion sociale.
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