Rejet fort. Les présidents de l’Équateur, du Paraguay et de l’Uruguay ont profité de leur participation au VIe Sommet de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) pour dénoncer les régimes dictatoriaux du Venezuela, du Nicaragua et de Cuba.
Le premier à montrer sa position critique a été le président équatorien Guillermo Lasso. Lors de son discours, il a souligné que l’avenir de la région ne peut se construire que par la liberté. « Liberté pour nos citoyens, d’ouvrir de nouveaux marchés, de commercer, de rêver et de grandir ensemble en pleine démocratie où il y a des élections transparentes, où la liberté d’expression est respectée, où les droits de l’homme et les libertés politiques des opposants à nos gouvernements sont respectés », a-t-il déclaré.
En outre, il a invité les pays de la région à rejoindre l’unité. « Unissons nos destins par une véritable intégration ascendante », a-t-il invoqué.
Pour sa part, le gouverneur du Paraguay, Mario Abdo, a souligné que sa présence au Sommet «Cela ne représente en aucun cas une reconnaissance envers le gouvernement de M. Nicolás Maduro. Il n’y a aucun changement dans la position de mon gouvernement et je pense qu’il est messieurs de le dire d’emblée ».
« La légitimité démocratique se construit au jour le jour, en l’honorant de nos actions. Ne pas se mêler des autres pouvoirs, ne pas manipuler la justice. Je veux ça pour toute la région. Il n’y a pas d’autre voie que la démocratie », a-t-il ajouté.
Enfin, le président de l’Uruguay, Luis Lacalle Pou, a indiqué qu’il est préoccupé par ce qui se passe à Cuba, au Nicaragua et au Venezuela. « Avec tout le respect que je vous dois, quand on voit que dans certains pays il n’y a pas de démocratie à part entière, quand la séparation des pouvoirs n’est pas respectée, quand l’appareil répressif est utilisé pour faire taire les protestations, quand les opposants sont emprisonnés, quand ils ne respectent pas les droits de l’homme, nous avec cette voix calme mais ferme, Nous devons dire avec inquiétude que nous voyons sérieusement ce qui se passe à Cuba, au Nicaragua et au Venezuela», a déclaré le président dans son discours inaugural.
Nicolás Maduro Lors de sa participation à la CELAC. Photo : Présidence du Mexique
La réponse de Maduro
Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, qui a pris la parole lors de la réunion immédiatement après Lacalle Pou. Il a répondu au président uruguayen : « Mettez-vous, président Lacalle, la date et le lieu d’un débat ; ou vous mettre. Le président López Obrador et le Venezuela sont prêts à débattre de la démocratie, des libertés, de la résistance et de la révolution et de tout ce qui doit être débattu, du néolibéralisme ».
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