Le président de la Commission européenne (CE), Ursula von der Leyen, a déclaré ce dimanche 28 novembre à Riga que la nouvelle variante omicron du coronavirus ouvrait une « course contre la montre » et a souligné la nécessité de « gagner du temps » en accélérant la vaccination et en réduisant les contacts.
« Nous prenons cet omicron très au sérieux. Nous sommes désormais dans une course contre la montre, car nous ne savons pas tout sur cette variante, mais c’est une variante d’inquiétude », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse conjointe avec le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg et le président letton Krisjanis Karins.
Il a indiqué que la science a besoin de deux à trois semaines pour avoir une « image complète » des « caractéristiques des mutations » de ce nouveau variant.
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Pour cette raison, a-t-il ajouté, il est nécessaire « d’utiliser le temps » pour prendre des mesures de précaution, et a souligné que la « priorité la plus élevée » est désormais de réduire les contacts, de vacciner et d’administrer des doses de rappel « autant que possible » et de se conformer aux les règles de distanciation sociale, d’hygiène et d’utilisation du masque.
De même, il a souligné l’importance de séquencer et de suivre les contacts là où des contagions sont détectées. Il a également évoqué le troisième contrat que la CE a signé cet été avec la biotech allemande BioNTech et la société pharmaceutique américaine Pfizer pour réserver 1,8 milliard de doses supplémentaires du vaccin COVID-19.
« À cet égard, nous sommes en sécurité », a-t-il déclaré.
Il a ajouté que le contrat comporte une clause en cas d’apparition d’un variant échappant à l’efficacité du vaccin actuel et selon laquelle BionTech/Pfizer s’engage à adapter sa formule à la nouvelle mutation dans un délai de cent jours.
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