La Agence européenne des médicaments (EMA, pour son acronyme en anglais) a souligné ce jeudi 9 décembre que la plupart des cas causés par la variante omicron du coronavirus dans l’Union européenne (UE) semblent être « légers ».
« Les cas semblent être pour la plupart bénins, mais nous devons rassembler plus de preuves pour déterminer si le spectre de gravité de la maladie causée par l’omicron est différent de toutes les variantes qui ont circulé jusqu’à présent », a-t-il déclaré. Marco Cavaleri, responsable de la stratégie vaccinale à l’EMA d’Amsterdam.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a noté mercredi dernier que la nouvelle variante semble provoquer un taux de réinfection plus élevé, mais provoque des symptômes moins graves.
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Pour sa part, Pfizer-BioNTech a insisté sur l’efficacité de son vaccin actuel contre le variant du coronavirus.
« Pour le moment, nous ne disposons pas de données suffisantes sur l’impact de cette variante sur l’efficacité des vaccins approuvés, mais nous scrutons continuellement l’horizon pour obtenir des résultats à cet égard », a ajouté Cavaleri.
L’EMA a jusqu’à présent approuvé quatre vaccins, deux traitements par anticorps et a donné son feu vert à l’utilisation en urgence de la pilule développée par la société biopharmaceutique Merck.
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OMS : Le monde peut empêcher omicron de générer une autre crise mondiale
Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a demandé aux gouvernements de revoir leurs stratégies de santé face à la variante omicron, peut-être plus contagieuse que le delta, et a affirmé que la nouvelle lignée peut être empêchée de générer une nouvelle crise mondiale.
« Chaque gouvernement, chaque individu, doit utiliser tous les outils dont nous disposons, et les États doivent revoir leurs plans nationaux en fonction de la situation actuelle », a déclaré Tedros, qui a insisté sur le fait que L’inoculation aux populations à haut risque devrait être accélérée.
Tedros a rappelé que certaines preuves préliminaires semblent indiquer que la variante omicron a tendance à provoquer principalement des cas bénins de COVID-19. Photo : EFE
« Si les pays attendent que leurs hôpitaux commencent à se remplir, il sera trop tard, il faut agir maintenant », a prévenu le chef de l’OMS.
Il a également exigé que les informations épidémiologiques soient partagées avec la communauté internationale pour un meilleur suivi de la variante, et a demandé aux gouvernements de « lever les interdictions de voyager discriminatoires » telles que celles qui ont été émises fin novembre contre les pays du sud de Afrique.
Avec les informations de l’EFE et de l’AFP.
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