Le président des États-Unis, Joe Biden, a blâmé l’ancien président jeudi Donald Trump (2017-2021) pour créer une « toile de mensonges » sur les élections de 2020 et inciter leurs partisans à prendre d’assaut le capitole il y a un an.
« Son ego blessé compte plus pour lui que notre démocratie et notre Constitution. Il ne peut pas accepter qu’il ait perdu », Il a dit Biden dans un discours du Capitole à l’occasion du premier anniversaire de l’attentat qui a fait cinq morts et 140 officiers blessés.
Bien qu’il n’ait pas nommé Trump nommément, Biden a consacré une grande partie de son discours à critiquer son prédécesseur, qui juste avant l’assaut du 6 janvier 2021 a encouragé ses partisans – rassemblés à Washington – à marcher vers le Capitole et à « se battre » pour empêcher le résultat électoral d’être entériné.
« L’ancien président des États-Unis d’Amérique a créé et répandu une toile de mensonges sur les élections de 2020. Il l’a fait parce qu’il valorise le pouvoir plus que les principes », Biden a déclaré.
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Il a dénoncé que Trump et ses alliés ont décidé que « la seule façon pour eux de gagner est de supprimer le vote et de renverser les élections », dans un contexte de réformes croissantes au niveau des États qui, dans la pratique, promettent de compliquer la tâche des les minorités à voter et les personnes ayant moins de ressources économiques.
Joe Biden et Kamala Harris se sont tous deux prononcés à l’occasion du premier anniversaire de l’attaque du Capitole. Photo : EFE
« Vous ne pouvez pas aimer notre pays, seulement quand vous gagnez. Vous ne pouvez pas obéir à la loi, seulement quand cela vous convient. Vous ne pouvez pas être patriote lorsque vous embrassez les mensonges et les permettez », ajoutée.
Visiblement irrité, le président a insisté sur le fait qu’il n’y a « Zéro preuve » des plaintes pour fraude élection que Trump a publiée après les élections de 2020 et qui ont fait que la majorité des électeurs républicains ne croient toujours pas aux résultats.
« Ce n’est pas seulement un ancien président. C’est un ancien président défait, par une marge de plus de sept millions de ses voix, lors d’élections complètes, libres et équitables », a-t-il souligné.
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Biden a promis de rester vigilant sur la possibilité que l’opposition républicaine puisse tenter de renverser un éventuel résultat qui ne leur soit pas favorable dans les prochains cycles électoraux : les cycles législatifs de novembre de cette année et présidentiels de 2024.
« Je défendrai cette nation. Je ne laisserai personne mettre un poignard à la gorge de la démocratie », stressé.
Il a insisté sur le fait que « la promesse de démocratie est en danger » tant aux Etats-Unis que dans le monde, où, selon lui, une bataille idéologique est menée contre les « autocraties » de pays comme la Chine et la Russie.
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Le discours de Biden Il est venu après un plus court par le vice-président américain, Kamala Harris, et avant qu’une série d’événements ne commence au Congrès au cours d’une journée de réflexion sur l’anniversaire de l’assaut.
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