Le président turkmène Gurbangulí Berdimujamédov, a donné l’ordre d’éteindre une flamme géante de gaz naturel connue sous le nom de « porte de l’enfer », qui émerge d’un cratère dans ce pays d’Asie centrale et brûle sans interruption depuis 1971, a annoncé la télévision d’Etat samedi dernier 8 janvier.
Berdimujamédov a déploré la grande quantité de gaz naturel gaspillée depuis un demi-siècle, qu’il considère à la fois une perte pour l’économie de la soi-disant « République du gaz » comme un problème pour l’écologie du désert de Karakoum, selon le journal Turkménistan Neutre.
Touristes à la « Puerta del Infierno ». Photo : Nouvelles et photo de Solent
Pour cette raison, il a chargé le vice-Premier ministre, Shajim Abdrajmanov, de trouver un moyen d’éteindre les flammes avec l’aide de scientifiques turkmènes et, si nécessaire, d’étrangers.
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Berdimujamédov, au pouvoir depuis 2006, avait déjà proposé de clore ce dossier en 2010, mais les langues de feu qui ont attiré les quelques touristes qui entrent dans le pays, par rapport à son isolement avec la Corée du Nord, continuent de brûler.
Les scientifiques russes étaient d’avis que l’extinction du puits – par exemple, par une explosion – nécessiterait un investissement financier important, mais n’empêcherait pas le gaz de s’échapper.
Le cratère, situé au centre du Karakoum et à environ 260 kilomètres de la capitale turkmène, Achgabat, mesure 70 mètres de large et près de 20 mètres de profondeur.
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Bien qu’il soit considéré comme une merveille de la nature, le puits dit de Darvaza a été créé par l’homme en 1971 lorsque des géologues soviétiques ont foré la région à la recherche de gaz.
Le problème était que le terrain sablonneux choisi pour l’enquête s’est effondré. Afin de ne pas empoisonner la population locale et leur bétail, les géologues ont choisi de brûler le gaz qui sortait du cratère dans l’espoir qu’il s’éteigne tôt ou tard.
Au lieu de cela, plus d’un demi-siècle plus tard, le puits de gaz continue de brûler jour et nuit.
Avec les informations de l’EFE et de l’AFP.
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