Les ambassades des États-Unis et du Royaume-Uni au Pérou rejoint la condamnation et le rejet international de la peine prononcée contre le journaliste d’investigation Christophe Acosta pour avoir écrit un livre sur la vie de l’homme politique péruvien César Acuña.
Les deux délégations ont indiqué que la liberté d’expression est l’un des «droits les plus fondamentaux de l’être humain et qui prônent le strict respect de ce droit partout dans le monde et s’emploient chaque jour à le renforcer ».
La décharge a été faite par une déclaration qu’ils ont partagée sur leurs réseaux sociaux, où ils ont également décrit la liberté d’expression et la liberté de la presse comme « la base de toute démocratie ».
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Photo : Twitter / Ambassade des États-Unis
Ces déclarations sont intervenues après que le juge Jesús Vega a imposé 2 ans de prison avec sursis au journaliste Christopher Acosta pour la publication du livre « Plata como cancha », qui a été qualifié de crime de diffamation aggravée.
Photo : Twitter / Ambassade du Royaume-Uni
César Acuña a demandé le paiement d’une amende de 1 875 soles (480 dollars) et d’une indemnisation de 400 000 soles (100 000 dollars) après avoir estimé que 55 phrases du livre étaient diffamatoires, malgré le fait que ce qui a été dit dans la lettre fait partie d’une vaste enquête qui cite des sessions judiciaires et du Congrès qui n’avaient pas été remises en cause par l’homme politique péruvien.
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La condamnation concernait également l’éditeur du livre du journaliste, Jerónimo Pimentel, et la maison d’édition Penguin Random House, qui doivent payer conjointement avec Christopher Acosta les dommages-intérêts civils qui s’élèvent à 400 000 soles.
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