Au cours du dernier mercredi, l’ONG vénézuélienne Provea, qui voit la question des droits de l’homme, a dénoncé et donné des détails sur le meurtre de quatre indigènes Yanomami par les militaires. Les hommes en uniforme ont tiré sur les membres de l’ethnie après leur avoir demandé de partager le Wi-Fi.
Le portail El Estimulo souligne que parmi les personnes décédées figurent une femme de 45 ans et trois hommes de moins de 30 ans.
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L’incident s’est produit dans le secteur Parima B de l’Alto Orinoco, dans l’État d’Amazonas, au sud du Venezuela.
Des sources consultées par l’ONG précisent que le chef militaire de la base a dit aux Yanomami qu’ils étaient allés demander le nouveau mot de passe Wi-Fi : « Cela nous appartient, pas aux Indiens. Soit ils partent, soit je les abats. » Et c’est ce qui s’est passé.
« Il y a eu un affrontement entre les frères Yanomami et des collègues de la composante aviation stationnés à Parima B, après qu’Internet n’ait pas été partagé avec eux, générant une situation d’affrontement, qui a fait quatre morts et cinq blessés. Les investigations sur l’affaire sont déjà en cours », a rapporté le gouverneur d’Amazonas sur son compte Facebook.
Ouverture de l’enquête pour le meurtre des Yanomami
Le ministère public a ouvert une enquête sur une « confrontation » entre indigènes de l’ethnie yanomami et militaire au sud du Venezuela qui a fait quatre morts et cinq blessés, a rapporté le procureur général, Tarek William Saab.
Saab a annoncé sur Twitter la nomination de procureurs pour « enquêter conjointement avec des experts du CICPC – la police scientifique – sur une plainte concernant une confrontation entre des autochtones et des responsables militaires » dans une communauté de l’Alto Orinoco (État d’Amazonas, limitrophe de la Colombie et du Brésil).
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« Ces procureurs se sont rendus dans la communauté (…) pour effectuer les tests pertinents et déterminer les responsabilités qui peuvent en découler », a ajouté le procureur, sans donner de chiffres de morts et de blessés.
L’événement déroutant, selon une note de Provea, aurait été causé par un différend sur Internet.
Un groupe d’autochtones, selon cette version, s’est rendu dans une caserne militaire de la région pour « demander l’accès au service Internet », ce qui leur a été refusé, ce qui a conduit au conflit.
Avec des informations de l’AFP.