Une étudiante de 14 ans qui a utilisé du gaz poivré pour se défendre d’un passage à tabac brutal aux mains de ses camarades de classe a été suspendue par les autorités d’un lycée californien aux États-Unis.
Après avoir appris ce qui s’était passé, ses parents ont été scandalisés et ont défendu la réaction de leur fille, car ce n’était pas la première fois qu’elle subissait des brimades et des mauvais traitements.
« Certainement ce qui lui est arrivé n’aurait pas dû lui arriver, cela ne devrait arriver à personne… Aucun enfant ne devrait avoir cette expérience », a déclaré María Rivas, mère du mineur concerné.
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La mineure a dit à Telemundo qu’elle attendait son prochain cours devant sa classe, lorsque plusieurs de ses camarades de classe ont commencé à lui tirer les cheveux et à la frapper à la tête.
À la suite des coups, elle tombe au sol pendant que les autres élèves lui donnent des coups de pied. C’est là que la mineure a décidé de sortir le spray au poivre que ses parents lui avaient donné comme mécanisme de défense.
« Son père et moi l’avons acheté pour qu’il se défende contre tout. Si jamais quelque chose arrivait, elle aurait un moyen de se défendre. »a avoué son parent.
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abus constant à l’école
Les parents de l’élève ont dénoncé les bagarres constantes qui surviennent à l’école et le peu de réponse des directeurs. Ils ont également dénoncé que, quelques jours après son arrivée à l’école, leur fille avait été agressée et qu’ils n’avaient rien fait.
« Elle a fait exactement ce que nous lui avons dit… elle était agressée physiquement et il n’y avait personne pour l’aider. C’est pourquoi nous l’avons acheté, pour qu’il puisse se défendre », a déclaré Rivas.
De son côté, le district scolaire mentionne que l’utilisation de gaz poivré a touché 20 élèves, qui ont présenté une irritation des yeux; cependant, ils n’ont pas condamné le passage à tabac subi par l’un de leurs élèves.
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L’élève a été suspendue pendant cinq jours par l’école, une décision que ses parents qualifient d’injuste et feront appel pour elle.
« Je pense qu’ils n’en font pas assez, ils ne font rien pour leur apprendre quoi faire. Je suis très fière d’elle car elle a fait exactement ce que nous lui avons demandé de faire, de se défendre », a conclu Rivas.
