Il y a six ans, un Avion de l’agence EgyptAir, qui se dirigeait de l’aéroport Charles de Gaulle en France vers l’Égypte, s’est écrasé dans la mer Méditerranée. Tous les occupants sont morts dans l’accident. Récemment, Une enquête a révélé que l’incident avait été causé par une cigarette du pilote.
Le vol MS804 devait arriver au Caire ; cependant, dans la nuit du 18 mai 2016, il a disparu du radar.
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L’Égypte et la Grèce ont monté une intense opération de recherche et de sauvetage dans le sud de la mer Égée, et un jour après la disparition, les autorités grecques ont trouvé l’épave de l’avion.
Entre-temps, c’est le président français de l’époque, François Hollande, qui a confirmé que l’avion s’était « écrasé ». Au total, les 66 personnes à bord sont décédées, y compris des enfants et des bébés.
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Au cours des premières semaines, diverses conjectures ont été émises pour savoir ce qu’il était advenu du vol MS804. Même un attentat terroriste n’était pas exclu.
« Il s’est écrasé et il a été perdu », ont dit Hollande, qui a souligné qu’aucune hypothèse sur les causes de la disparition de l’avion ne devait être écartée, y compris celle du terrorisme.
Un incendie causé par la cigarette du pilote
En 2018, après que la marine américaine a récupéré la boîte noire au large des côtes grecques, le Bureau français d’enquête et d’analyse pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) a déterminé qu’un incendie s’était déclaré sur l’avion.
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Cependant, le BEA a découvert les causes de l’accident brutal, selon des informations auxquelles le média italien Corriere della Sera a eu accès et qu’il a récemment publiées.
L’enquête conclut que le pilote Mohamed Said Shoukair a allumé une cigarette dans la cabine de l’avion. La fumée de cigarette et la fuite d’oxygène ont été à l’origine de l’incendie de l’avion et, finalement, de sa chute dans l’océan.
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Le rapport des experts a été transmis à la cour d’appel de Paris, qui instruit l’accident comme une affaire d’« homicide non prémédité », et n’a pas encore été rendu public, note le journal italien.
Durant ces années, les pilotes égyptiens fumaient souvent dans le cockpit, une pratique qui n’était pas interdite en 2016.
Pendant ce temps, l’autorité de l’aviation civile égyptienne n’a, à ce jour, fait aucun rapport public sur la question et a été accusée de refuser de coopérer avec les autorités françaises.
