Un vieil homme de Shanghai a été placé dans un sac mortuaire jaune après avoir été déclaré décédé en raison de la COVID-19[feminine]; cependant, le vieil homme n’était pas mort. L’augmentation des infections de la maladie a provoqué une quarantaine imposée par le gouvernement chinois.
Le fait a été enregistré dans une vidéo filmée par un piéton dimanche dernier, le 1er mai, où l’on observe le moment précis où les agents de santé s’éloignent et sont surpris de constater que l’homme était toujours en vie.
Les images ont fait le tour du monde à travers les réseaux sociaux et ont provoqué l’horreur et l’indignationpuisque la maison de repos où il séjournait a déclaré son décès supposé sans en être sûr.
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« La maison de retraite est une catastrophe. Ils ont envoyé une personne vivante dans un corbillard et ont dit qu’il était mort. Le personnel du funérarium a dit que ça bougeait toujours (…) C’est irresponsable, vraiment irresponsable », peut-on entendre dire la personne qui enregistre la vidéo.
Sur Weibo, un réseau social similaire à Twitter en Chine, divers utilisateurs se sont exprimés avant ce qui s’est passé et ont assuré qu’il y a peu de probabilité qu’une erreur de cette ampleur se produise, puisque Shanghai est considérée comme la ville la plus progressiste et moderne de Chine.
« Les problèmes à Shanghai sont pleinement exposés cette fois », lit-on dans un commentaire populaire sur Weibo.
« Cela compte comme un homicide intentionnel », a écrit un autre utilisateur.
Aussi, plusieurs ont déclaré que, s’ils ne s’en étaient pas rendu compte, l’homme aurait été enterré ou incinéré vivant. « Le gouvernement se fiche (…) de ce qui se passe à Shanghai ? », exprime un message.
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Le gouvernement du district a réagi à l’incident lundi 2 mai dernier, affirmant dans un communiqué que le vieil homme était désormais dans un état stable.
Les autorités ont indiqué qu’en raison de ce qui s’est passé, trois fonctionnaires du bureau des affaires civiles et du développement social du district ont été licenciés et que le directeur de la maison de retraite a également été séparé.
Selon le journal d’État Global Times, ils ont également révoqué la certification d’un médecin qui était impliqué et qui fait actuellement l’objet d’une enquête.
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La Commission nationale chinoise de la santé a annoncé mardi 3 mai la mort de 20 personnes dans la métropole orientale de Shanghai à cause du COVID-19, portant à 5 112 le nombre total de morts depuis le début de la pandémie en Chine. .
La ville, qui est sous confinement strict depuis un mois, dans certaines zones depuis plus d’un mois et demi, totalise 474 morts depuis fin février.
Lucie, résidente de Shangairaconte qu’en pleine nuit elle et ses voisins ont été contraints de monter dans des bus qui les ont emmenés à des centaines de kilomètres de la mégalopole chinoise confinée en direction de centres de quarantaine improvisés.
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La plupart des 25 millions d’habitants de Shangai ils sont confinés chez eux depuis des semaines alors que la ville est aux prises avec une épidémie majeure de COVID-19.
La Chine, qui applique une politique stricte de « tolérance zéro » contre le SRAS-Cov-2, traverse une vague d’épidémies attribuées à la variante omicron qui provoque un nombre record d’infections jamais vues depuis le début de la pandémie au premier semestre de 2020.
Ainsi, la commission a fait état, ce 3 mai, de 384 nouveaux cas positifs au coronavirus détectés la veille, dont 368 dus à la contagion locale et le reste importé.
Les zones avec le plus grand nombre de cas de transmission communautaire étaient Shanghai (274) et Pékin (51).
Avec des informations de l’EFE.