Organisation mondiale de la santé (SGD) et les Nations Unies (ONU) ont défendu le droit des femmes de choisir leur corps, après la fuite d’un projet de décision de la Cour suprême des États-Unis qui éliminerait la protection juridique des Avortement dans le pays.
« Les femmes devraient toujours avoir le droit de choisir quand il s’agit de leur corps et de leur santé »a indiqué sur son compte Twitter officiel le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, où il n’a pas évoqué directement les Etats-Unis, selon l’agence EFE.
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Le porte-parole des Nations Unies, Farhan Haq, a souligné : « Le Secrétaire général (António Guterres) pense depuis longtemps que la santé et les droits sexuels et reproductifs sont le fondement de la vie avec le droit de choisir, l’autonomisation et l’égalité pour les femmes et les filles du monde ». Cependant, il n’a pas voulu répondre spécifiquement à la situation en EE. UU.puisque pour l’instant il n’y a pas de décision définitive de la Cour suprême.
La Cour suprême des États-Unis devra encore se prononcer sur cette tentative d’abrogation en juin de cette année. Photo : AFP
Un revers pour les femmes
Haq a rappelé que Guterres a mis en garde contre un « recul mondial » des droits des femmes, y compris les droits reproductifs et les services de santé essentiels, et qu’il considère qu’il est essentiel de continuer à progresser dans ce domaine.
Bien qu’il s’agisse d’un projet et, par conséquent, ne constitue pas une décision définitive, le texte indique qu’une majorité de juges de la Cour suprême s’est engagée à mettre fin à la jurisprudence de Roe contre Wade. Ainsi, le scénario de ce qui se passe lors de la publication d’une décision fin juin devient très réaliste.
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Craignant que le droit à l’avortement ne soit restreint aux États-Unis, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a averti que cela ne réduisait pas son incidence, mais « entraînait les femmes et les filles dans des procédures dangereuses ».
« L’accès à un avortement sécurisé sauve des vies »a détaillé la patronne de l’OMS, une organisation qui défend également le droit des femmes du monde entier à accéder à des pratiques d’avortement sans risques, à travers ses réseaux officiels.