Ce mardi 10 mai, le décès du procureur anti-corruption paraguayen Marcelo Pecci a été signalé. Lui et sa femme célébraient leur lune de miel au île de Baruune plage colombienne située à environ 49 minutes de la ville de Carthagène, La Colombie. Avant qu’il ne soit abattu par des hommes armés, le couple avait annoncé l’arrivée de leur fils.
Des rapports des autorités colombiennes ont rapporté que deux hommes sont venus par la mer sur la plage où le couple se reposait, se sont approchés d’eux et ont tiré sur Pecci, provoquant sa mort presque immédiate.
La scène du crime s’est même propagée via les réseaux sociaux, puisque le procureur et sa femme n’étaient pas les seuls visiteurs de cette île. Dans les vidéos enregistrées par les internautes, on voit la femme aider son mari sans succès.
TU PEUX VOIR: « Absolument incompréhensible » : l’opposition vénézuélienne désavoue l’expulsion de Paulina Facchin
L’agitation a été si grande que le président du Paraguay, Mario Abdo Benítez, s’est exprimé à travers ses réseaux officiels et a déploré la mort de l’officier de justice de 45 ans.
Faits sur l’enquête Marcelo Pecci
Ce mercredi 11 mai, le chef de la police nationale colombienne, Jorge Vargas, en conférence de presse, a fait état des premiers graphismes de l’homme présumé qui a tué le procureur spécialisé dans la lutte contre le crime organisé, le trafic de drogue, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
« La première grande hypothèse que nous avons est que (c’était) à cause de sa fonction ; c’est-à-dire (qu’) à cause des grosses affaires qu’il traitait, cet assassinat a eu lieu »soutient le général Vargas.
TU PEUX VOIR: Une femme drogue un vieil homme et vole toutes ses économies, 800 millions
De la même manière, la procureure adjointe Martha Mancera a déclaré que les enquêtes ne visent pas seulement l’auteur du crime, mais cherchent également à savoir qui est l’auteur intellectuel du meurtre.
Le chef de la police a assuré avoir contacté Interpol et Europol afin de couvrir plus de 190 pays membres des deux institutions et de connaître l’identité des criminels.
Premiers portraits parlés
Sur les images, on peut voir le visage du meurtrier présumé, un homme portant un chapeau et des lunettes de soleil. Le général Vargas a indiqué que ce suspect mesurerait 1,74 centimètres et aurait la peau brune et un accent antillais.