Portugal ha cinq cas confirmés de monkeypox ou « monkeypox » et maintient 15 autres cas sous surveillance, tous des patients « de sexe masculin, stables et présentant des lésions ulcéreuses », a rapporté mercredi 18 la Direction générale de la santé (DGS) portugaise.
Les vingt patients se trouvent dans la région de Lisbonne et de la vallée du Tage, a expliqué dans un communiqué ce mercredi la DGS, qui a annoncé qu’elle centraliserait « toutes les actions de détection, d’évaluation, de gestion et de communication des risques liées à ces cas » via le Centre de Urgences de Santé Publique (CESP).
Les cinq cas ont été vérifiés par l’Institut national de la santé Doutor Ricardo Jorge (INSA).
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La DGS a mis en demeure les professionnels de santé pour « recenser les cas suspects et les notifier ».
De même, il a souligné que les personnes qui présentent des lésions ulcéreuses, des éruptions cutanées, des ganglions lymphatiques palpables, éventuellement accompagnés de fièvre, de frissons, de maux de tête, de douleurs musculaires et de fatigue, doivent consulter un médecin.
Dans les cas suspects, les personnes concernées doivent « s’abstenir de tout contact physique direct ».
Le monkeypox, du genre Orthopoxvirus, est une maladie rare transmissible par contact avec des animaux ou par contact étroit avec des personnes infectées ou du matériel contaminé.
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« Habituellement, elle ne se transmet pas facilement entre les êtres humains », a précisé l’entité, qui a rappelé qu’il n’existe pas de traitement spécifique, puisque la maladie est « habituellement autolimitée en quelques semaines ».
Les premiers cas en Europe ont été récemment signalés par le Royaume-Uni, qui a signalé sept cas confirmés sans antécédents de voyage dans des zones à risque.
Ce mercredi, l’Espagne a activé l’alerte sanitaire après la détection de 23 cas probables en attente de confirmation.
Les premiers cas humains ont été identifiés en République démocratique du Congo en 1970 et leur nombre n’a cessé d’augmenter au cours de la dernière décennie dans les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Avec des informations de l’EFE.