Le premier ministre canadien Justin Trudeau et le vice-premier ministre Chrystia Freeland, a critiqué la décision de la Cour suprême des États-Unis de laisser la décision sur l’avortement entre les mains des États. Ils ont réaffirmé le droit des femmes à interrompre leur grossesse dans leur pays.
«Aucun gouvernement, politicien ou homme ne devrait dire à une femme ce qu’elle peut ou ne peut pas faire de son corps. Je veux que toutes les femmes au Canada sachent que nous défendrons toujours leur droit de choisir », a déclaré Trudeau dans un tweet.
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Elle a ajouté que les nouvelles des États-Unis à ce sujet étaient « horribles » et qu’elle ne pouvait pas « imaginer la peur et la peur que les femmes ressentent en ce moment ».
Pour sa part, Freeland, également ministre des Finances, s’est dite « choquée et horrifiée » par la décision.
« À toutes les femmes et filles canadiennes : L’avortement est un droit fondamental. Les féministes de notre pays se sont battues pour ce droit. Et cela a grandement amélioré la vie des femmes et des filles. Nous ne laisserons pas ce droit être compromis de quelque façon que ce soit au Canada », a-t-il déclaré.
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La Cour suprême des États-Unis a annulé le précédent établi dans Roe vs. Wade en 1973 et a statué que les États peuvent réglementer la pratique de l’avortement.
Vendredi après-midi, plusieurs États ont déjà interdit l’avortement sans exception comme dans les cas de viol, d’inceste ou de malformations mettant en danger la vie de la mère.